Chargé de surveiller Pamina, il la poursuit de ses assiduités libidineuses[2]. Il la rattrape à l'acte I en compagnie de Papageno, puis la menace d'un poignard à l'acte II[1]. Pamina est sauvée de justesse par Sarastro, qui répudie Monostatos en lui assénant que son âme est aussi noire que son visage[1].
En réalité, il est plus malheureux que cruel mais termine sa carrière « chez les méchants, avant d'être englouti, flanqué de la Reine de la nuit et consorts, dans les ténèbres[1] ».
Pour certains critiques considérant La Flûte enchantée comme une œuvre à clefs, Monostatos serait une représentation caricaturale de Salieri, rival de Mozart, ou encore du prince-électeurCharles-Théodore, ennemi des francs-maçons[2].
Parmi les meilleurs instants du rôle, figure à l'acte I une amusante scène au cours de laquelle Monostatos et Papageno s'effraient l'un l'autre[2].
Il intervient aussi dans un trio, en compagnie de Papageno et Pamina, « Du feines Taübchen, nur herein »[2].
Il est acteur d'une danse grotesque en compagnie de ses sbires, « instant drôlissime de la partition[1] », sur la musique de Papageno et de son glockenspiel, devant Pamina endormie, à laquelle il essaie de voler un baiser[2].