Statue commémorant les évènements du 5 septembre 1934.
Moknine est également une ville militante connue par sa résistance à l'occupant français, durant les évènements du qui ont causé la mort de plusieurs manifestants venus protester contre l'arrestation ainsi que la déportation des chefs du Néo-Destour[2],[3], et riche en personnalités célèbres, notamment politiques.
La ville a longtemps accueilli une importante communauté juive jusqu'à la fondation de l'État d'Israël. Par la suite, cette population a entamé un mouvement d'alya ou de migration vers Sousse.
Culture
Vue de la mosquée de Sidi Bou Abana.
La mosquée de Sidi Bou Abana, datant du XIIIe siècle, abrite un petit musée : on peut y admirer des Corans anciens, des pièces de monnaie, de la calligraphie arabe et des bijoux. La ville se dote également d'une synagogue désormais abandonnée[4].
Le festival de poésie Saïd Boubaker se tient à l'été en hommage au poète Saïd Boubaker[5]. La ville est également réputée par ses costumes et poteries. On y trouve aussi de nombreux vestiges byzantins.
Moknine est un important centre économique du Sahel tunisien grâce à ses industries diverses, bien que celle du textile soit en déclin avec la diminution de la main d'œuvre bon marché qui coïncide avec l'augmentation du niveau de vie, et à la poterie.
Sport
Peinture aux couleurs du Sporting Club de Moknine listant les présidents de 1945 à 2015.
↑Mohamed Sayah, Histoire du mouvement national tunisien. Le Néo-Destour face à la troisième épreuve, 1952-1956, tome I « L'échec de la répression », éd. Dar El Amal, Tunis, 1979, p. 15
↑Hédi Slim et Hichem Djaït, Histoire de la Tunisie : l'époque contemporaine, éd. Société tunisienne de diffusion, Tunis, 1976, p. 418