Mohammed ben Fahd ben Abdelaziz Al Saoud (arabe : الأمير محمد بن فهد بن عبدالعزيز آل سعود) est le deuxième fils du roi Fahd ben Abdelaziz Al Saoud. Membre de la deuxième génération de la famille royale d’Arabie saoudite[1], le prince a été à la tête d'un des groupes les plus importants du pays, la société Al Bilad, et gouverneur de la province orientale[2].
Biographie
Né à Riyad le , Mohammed ben Fahd est le second des fils du roi Fahd ben Abdelaziz Al Saoud et de sa première épouse, al-Anoud bint Abdelaziz ben Musaïd Al Saoud[1] (selon d'autres sources, sa mère serait Jawza bint Abdallah ben Abderrahmane Al Abderrahmane[3]).
Il a reçu sa formation générale au Capital Model Institute créé par le roi Ibn Saoud en 1941 pour enseigner à ses enfants le Coran, la théologie islamique, la langue arabe, la littérature et les mathématiques. Il poursuit ses études à l’Université de Californie de Santa Barbara, où il obtient une licence en sciences économiques et politiques.
En 2012, le parquet de Grasse ouvre une enquête préliminaire à la suite d'une plainte contre X pour « détournement de fonds publics, corruption, recel, déclassement illégal d'espaces boisés classés à protéger ou à créer », déposée par Jean-Noël Falcou, d'Europe Ecologie-les Verts, Blandine Ackermann, présidente de l'Association pour la défense de l'environnement de Golfe-Juan-Vallauris (ADEGV), et Jean-Christophe Picard, responsable d'Anticor 06, au sujet du parc du Château Robert, terrain de 13 hectares en zone naturelle protégée, déclassé en 2006 pour permettre à Mohammed ben Fahd d'obtenir un permis de construire pour deux villas géantes de 1 000 m2, proposées à la vente pour 64 M€. En contrepartie le prince a proposé de « céder gracieusement » un terrain de 9 hectares à la ville, finalement acheté pour 300 000 € en 2008. Ces accusations ont été réfutées par le maire de Vallauris-Golfe-Juan, Alain Gumiel[9].