Mohamed Bouzid est fils d'instituteur et membre d'une famille de 8 enfants, dont Tayeb Bouzid ancien directeur général du gouvernement Boumediene. Après des études à l'école normale de Bouzareah de 1946 à 1950[3] où il ressort major de promo, Mohamed Bouzid est instituteur[4] jusqu'en 1955[5] puis reçoit une bourse d'études de l'institut Lourmarin[3]. Il est ensuite pensionnaire de la Casa de Velázquez en 1959[3].
Mohamed Bouzid vit et travaille en France à partir de 1994, et enseigne les arts plastiques au Centre culturel algérien[3]. Il meurt à Paris le .
Œuvre
Mohamed Bouzid participe à de nombreuses expositions collectives à Alger (1958, 1963, 1964, 1965, 1974, 1980, 1981, 1983, 1994)[6], à Bruxelles (1958)[6] et à Paris (1964, 1999)[6]. Il présente des expositions particulières au centre culturel français d'Alger (1992)[6], au centre culturel algérien de Paris (1996, 1997, 1999)[6], à l'espace Richelieu de Paris (1998)[6]. Le Musée national des beaux-arts d'Alger lui consacre une rétrospective en [6]. En 2007 il fait partie de l'exposition Les membres fondateurs de l'Union Nationale des Arts Plastiques[10] organisée à Alger à la galerie Mohamed Racim. Il a reçu le grand prix artistique de l'Algérie.
Mohamed Bouzid a réalisé des fresques dans la wilaya de Tizi-Ouzou et à Alger au ministère de la Jeunesse et des sports, à l'école Polytechnique, à l'hôtel El Aurassi, à la clinique de Chéraga ainsi qu'en Belgique à Malines[6]. Il a participé à la décoration de navires de la CNAN et conçu des décors et costumes pour le théâtre et le CNC d'Alger[6].
Bouzid éprouve le besoin « de fixer les scènes et types de la vie champêtre, d'en exprimer la sève, la couleur et la lumière. Il traduit avec une palette nuancée les divers moments de la vie paysanne, à laquelle sa sensibilité le rattache profondément, pour lui un artiste se doit de l'étre dans sa façon de vivre et non seulement devant un tableau.»[11]