Après la mort de son grand-oncle Abdelkabir Cherif, il hérite de la charge de nakib al achraf, syndic des descendants du prophèteMahomet, en 1792.
Succédant à son propre père, il est nommé bach mufti hanéfite en 1801 par le souverain Hammouda Pacha et reste à la tête du conseil charaïque jusqu'à sa mort. Il publie une série d'ouvrages sur la dimension historique et généalogique des hanéfites. Il s'appuie fréquemment sur l'école malékite pour tirer les arguments de ses fatwas.
Il bénéficie d'une réputation de travailleur prolifique.
Œuvres
Histoire de la littérature tunisienne sous les dynasties mouradite et husseinite (تاريخ الأدب التونسي في العهدين المرادي والحسيني)
Compilation des biographies des savants tunisiens (عنوان الأريب عما نشأ بالبلاد التونسية من عالم أديب), entièrement composé en vers
Les maîtres de la poésie et de la littérature (أشهر ملوك الشعر والنثر)
Il rédige aussi une brève histoire de sa famille depuis sa venue à Tunis avec le contingent de Sinan Pacha, plusieurs ouvrages de jurisprudence islamique sur des sujets comme l'unicité de Dieu et un ouvrage sur le calendrier musulman, basé sur le calcul et l'observation de la lune (قلادة اللآل في نظم حكم رؤية الهلال).
Notes et références
↑Ibn Abi Dhiaf, Présent des hommes de notre temps : chroniques des rois de Tunis et du pacte fondamental, vol. VII, Tunis, Maison tunisienne de l'édition, , p. 158.