Le 2 juillet 1930, le Mistral s'échoue sur le banc des Sardinaux, près de Sainte-Maxime. Son déséchouage sera difficile[1].
Lorsque la France signe l'armistice avec l'Allemagne le 22 , le Mistral, basé à Brest. Il est commandé par le capitaine de corvetteGuillaume Christophe Marie de Toulouse-Lautrec-Montfa. Après avoir participé à l'évacuation de Dunkerque, le bâtiment se réfugie dans la base HMNB Devonport. Le , les Britanniques exécutent l'opération Catapult, ils saisissent les navires de guerre français dans les ports français et britanniques pour les empêcher de tomber entre les mains des Allemands ou des Français du régime de Vichy. Le commandant veut saborder son bâtiment mais en est empêché par les Britanniques[2]. Les Britanniques saisissent le Mistral et l'incorporent dans la Royal Navy, il a alors pour nom HMS Mistral. Il reçoit de l'artillerie britannique[1]. Puis c'est un abordage avec le navire-citerneBlack Ranger ; le Mistral subit des dommages mineurs tandis que le Black Ranger passe une courte période en réparation dans un chantier de la Clyde[3]. Finalement les Britanniques le restituent aux Forces françaises combattantes à Hartlepool[1].
Lors du débarquement de Normandie, le Mistral est gravement avarié par des tirs d'artillerie allemande dans la Manche au large de Quinéville, le . Il est déclaré comme perdu[4].
Il est ramené à Cherbourg le par un équipage anglais, condamné le , rayé le et mis en vente le . Il est remorqué le à Brest pour démolition[1].