Le ministère de la Promotion de la femme et de la famille, (en anglais, Ministry for the promotion of women and the family) est un ministère camerounais. Il est placé sous l'autorité d'un ministre. Il est chargé de l'élaboration, de la mise en œuvre et de l’évaluation des mesures relatives au respect des droits de la femme et à la protection de la famille[1].
1975 : création d’un ministère des affaires sociales. Nommée à ce poste Delphine Tsanga devient la première femme ministre au Cameroun ;
1984 : création d’un ministère de la condition féminine ;
1988 : création d’un ministère des affaires sociales et de la condition féminine ;
1990 : la loi no 90/43 relative aux conditions d’entrée, de séjour et de sortie du territoire supprime l’exigence d’une autorisation martiale, pour permettre aux conjoints de sortir du territoire camerounais ;
1990 : Nommée DG de la SNL, la société nationale d’investissement, Esther Dang devient la première femme à diriger une société d’État ;
1997 : re-création d’un ministère de la condition féminine ;
2004 : création d’un ministère de la promotion de la femme et de la famille ;
2005 : Dorothy Njeuma devient la première femme Recteur d’université. L’ancienne ministre a été nommée à la tête de l’université de Buéa ;
2012: installation à Bandjoun, dans le koung-khi, Antoinette Justine Zongo née Nyambone devient la première femme préfet du Cameroun.
Organisation
Le ministre chargé de la promotion de la femme et de la famille, pour accoplissement de sa mission dispose: d’un secrétariat particulier, de deux conseillers techniques, d’une inspection générale, d’une administration centrale et de services déconcentrés[3].
Mission
Le Ministre de la promotion de la Femme et de la Famille (MINPROFF) est responsable de l’élaboration et de la mise en œuvre des mesures gouvernementales relatives à la promotion et au respect des droits de la femme et à la protection de la famille[4].
À ce titre, il est chargé :
de veiller à l’élimination de toute discrimination à l’égard de la femme ;
de veiller à l’accroissement des garanties d’égalité à l’égard de la femme dans tous les domaines d’activités ;
d’étudier et de soumettre au gouvernement les conditions facilitant l’emploi de la femme dans tous les secteurs d’activités ;
d’étudier et de proposer les stratégies et mesures visant à renforcer la promotion et la protection de la famille ;
d’étudier et proposer les mesures visant à la promotion et la protection des droits de l’enfant.
Il assure la liaison entre le gouvernement et le Fonds Fde Développement des Nations Unies pour la femme (UNIFEM), en liaison avec le ministère des relations extérieures ainsi qu’avec toutes les organisation politiques nationales et internationales de promotion de la femme, et exerce la tutelle sur les structures de formation féminine, à l’exclusion des établissements relevant des ministères chargés des questions l’enseignement.
↑Paul Biya, « Décret n° 2005/088 du 29 mars 2005 portant organisation du Ministère de Promotion de la Femme et de la Famille », Archives, (lire en ligne [PDF]).