Le poste de secrétaire d'État à l'Informatique, rattaché au Premier ministre, existe dès 1995. Le professeur Mohamed Ben Ahmed en est le premier titulaire.
Le , une première référence aux TIC est faite au sein du ministère des Technologies de la communication et du Transport ; le secrétaire d'État est alors rattaché à ce dernier.
Le , le ministère des Technologies de la communication et du Transport est scindé en deux : c'est ainsi que la première instance ministérielle liée aux TIC voit le jour.
Missions et attributions
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Le ministère réglemente, planifie et contrôle le secteur des technologies de l'information et de la communication afin de permettre au pays d'acquérir les nouvelles technologies[2]. Il soutient le développement et attire l'investissement tant national qu'international et encourage les efforts d'exportation et la compétitivité des entreprises tunisiennes[2].
Organisation
Cabinet
Comités
Inspection générale des technologies de l'information et de la communication
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L'Office tunisien des postes et des télégraphes, ancêtre du ministère des Technologies de l'Information et des Communications, est créé par le décret beylical du , pendant le protectorat français de Tunisie. Sa tâche est précisée dans son article premier[3] :
« L'Office tunisien est seul autorisé à effectuer le transport des dépêches expédiées pour le service de l'État, des lettres particulières cachetées ou non, et généralement de tout objet manuscrit dans les conditions et avec les exceptions spécifiées dans les lois et règlements de l'administration de France. L'Office tunisien est en même temps chargé de la construction et de l'exploitation des télégraphes. Aucune ligne ne peut être établie ou employée à des transmissions, de quelque nature qu'elles soient, sans son autorisation. »
L'Office tunisien des postes et des télégraphes est l'un des quatre ministères, avec l'Enseignement, les Finances et les Travaux publics, qui restent aux mains des administrateurs français jusqu'à la promulgation de l'autonomie interne en 1955. Les titulaires du poste sont nommés par le résident général de France en Tunisie. Ce sont de hauts fonctionnaires, désignés en fonction de leurs compétences et non d'une appartenance à un parti quelconque. Ils siègent au Conseil des ministres aux côtés des ministres tunisiens.
↑Décret du 27 février 1899 nommant un nouveau directeur de l'Office des postes et des télégraphes de la régence de Tunis, Journal officiel tunisien, n°17, 1er mars 1899, p. 138.
↑Décret du 12 mai 1908 nommant un nouveau directeur de l'Office tunisien des postes et des télégraphes, Journal officiel tunisien, n°41, 20 mai 1908, p. 519.
↑Décret du 12 juin 1935 nommant un nouveau directeur de l'Office tunisien des postes, télégraphes et téléphones, Journal officiel tunisien, 18 juin 1935, p. 1331.
↑Décret du 11 septembre 1941 nommant un nouveau directeur de l'Office tunisien des postes, télégraphes et téléphones, Journal officiel tunisien, n°110, 13 septembre 1941, p. 1191.
↑Décret du 19 mars 1953 nommant un nouveau directeur de l'Office tunisien des postes, télégraphes et téléphones, Journal officiel tunisien, n°24, 24 mars 1953, p. 631.