Le code source du programme a été publié sous la licence publique générale GNU version 3 (GPLv3) en 2009 par l'auteur, qui en a conservé le droit d'auteur[1]. Par la suite, le cheval de Troie a apparemment été détecté sur internet[3]. En raison de l'utilisation du code source à des fins malveillantes, les éditeurs d'antivirus ont enregistrés sa signature sous le nom Trojan.Peskyspy[4],[2].
Fonctionnement
Ce logiciel utilise l'injection DLL pour avoir accès à la mémoire et ainsi intercepter les données de conversation sur Skype. Il les enregistres ensuite sous forme cryptée dans un fichier sur le système infecté. Si le système est connecté à internet alors les paquets vocaux sont transmis à un serveur externe contrôlé par les enquêteurs[5].
Le logiciel a aussi la possibilité d'espionner la webcam et le microphone de l'ordinateur infecté[6],[7].
Pour ne pas être détecté, le logiciel désactive de manière ciblée les pare-feu et les logiciels antivirus à l'aide d'un rootkit[8].
Utilisation
Le logiciel a été utilisé à plusieurs reprises par les douanes allemandes et par le Département fédéral suisse de l'environnement, des transports, de l'énergie et des communications[9],[10].