Regina et Christopher Catrambone, un couple d'affaire américano-italien[4] fonde MOAS en 2014, en y investissant quatre millions d'euros[5]. Lors de cette première année d'activité, MOAS porte secours à trois mille réfugiés[6].
Depuis le , les vingt membres d'équipage du yacht Phoenix parcourent la Méditerranée. L'organisation emploie des drones et des canots de sauvetage, qui leur permet de récupérer jusqu'à quatre cents migrants à bord, à chacune de leurs sorties en mer. MOAS concentre son action sur les zones maritimes en dehors des zones de recherche et sauvetage des différents garde-côtes[7]. En , MOAS a ainsi porté secours à quatre cents migrants en seulement dix jours[8].
En deux ans, l'association a porté secours à plus de 28 000 migrants ; un deuxième bateau, le Responder, a également renforcé la flotte de l'organisation[1].
L'agence européenne de contrôle des frontières Frontex accuse les ONG qui sauvent les migrants en Méditerranée de créer un appel d'air et d'encourager l'émigration (reproche qui était déjà fait à l'opération Mare Nostrum) alors que les associations n'interviennent que pour pallier l'insuffisance de l'action des États[10].
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Bibliographie
(de) Philip Faigle, Karsten Polke-Majewski, Paul Blickle, Julian Stahnke et Sascha Venohr, « Mittelmeer. Ein gut bewachtes Massengrab », Die Zeit, (lire en ligne)
(de) Annette Kögel, « Für Retter-Schiffe spenden, für Afrika engagieren. So hilft man den Flüchtlingen auf See », Tagesspiegel (en ligne), (lire en ligne)
(en) The Malta Independent, « Migrant Offshore Aid Station (MOAS) rescues over 700 migrants in first ten days of 2015 operation », The Malta Independent(en) (en ligne), (lire en ligne)