Michel Lallouët est originaire de Plonévez-du-Faou, une commune située dans le Finistère. Issu d'une famille de paysans bretons[3], il participe à ses premières courses cyclistes à l'âge de quatorze ans[4]. Il est d'abord licencié au Vélo Club de Scaër[5].
En 1987, il s'impose sur une étape contre-la-montre de l'Essor breton. L'année suivante, il remporte une épreuve des Trois Jours de Cherbourg, sous les couleurs du Pays de Lorient. Il ajoute à son palmarès les Boucles guégonnaises ainsi que les Trois Jours de Rennes en 1989. Après ces performances, il prend une licence à l'AS Corbeil-Essonnes, club situé en région parisienne. Comme les années précédentes, il gagne à de nombreuses reprises, notamment au championnat régional d'Île-de-France en 1990.
En 1991, il remporte le Tour de la Vienne et une étape du Circuit de Saône-et-Loire. Michel Lallouët passe ensuite professionnel en 1992 chez Eurotel-Bio-Technica-Samro. Il souffre cependant des structures mal rodées de l'équipe, qui peine à lui fournir du matériel et un calendrier convenable[6]. Malgré ces conditions difficiles, il termine quatrième d'une étape du Tour d'Armorique, neuvième d'une étape des Quatre Jours de Dunkerque ou encore seizième du Grand Prix Pino Cerami. En fin d'année, la formation Eurotel est dissoute. Il ne parvient pas à retrouver un contrat professionnel, et redescend chez les amateurs en 1993 à l'ASPTT Paris.
Il met finalement un terme à sa carrière cycliste en fin d'année 2000[4], avec plus de 200 victoires à son actif[3]. Une fois retiré des compétitions, il trouve un emploi à la mairie de Quimper[4].