Il siège sur les bancs de la Montagne. Lors du procès de Louis XVI, il vote la mort et rejette l'appel au peuple et le sursis à l'exécution de la peine[2]. En avril 1793, il vote contre la mise en accusation de Jean-Paul Marat : « Je déclare que n'ayant point entendu le rapport [du Comité de Législation] ni vu aucune pièce, je dis non »[3]. En mai de la même année, il vote contre le rétablissement de la Commission des Douze[4].
Après son mandat, Michel-Martial Cordier devient juge au tribunal de première instance de Bruxelles de 1796 à 1814. De retour en France, il est visé par la loi du 12 janvier 1816 contre les régicides et les soutiens Napoléon Ier et s'exile à Bruxelles.