Il est considéré comme le plus abouti des dragueurs de mines construits en France, bénéficiant du retour d'expérience du Capricorne, dernier dragueur construit de la classe Sirius Il est construit à 7 exemplaires dont 6 sont destinés à la marine fédérale allemande (Bundesmarine). Cette série a fait l'objet des nettes améliorations, tenant compte de l'expérience acquise, au niveau de l'amagnétisme et de la sécurité des équipages quant au maniement du matériel de dragage. Les mécaniciens ne font plus le quart dans la machine mais dans un local insonorisé dans la cheminée.
Service
Dragueur de mines
le M765 Mercure[1] a été mis en service au sein de la 23e DIDRA (DIvision de DRAgueurs) de Brest comprenant aussi 4 unités de Classe Sirius (dragueurs type D ) dont il devient le chef de division.
Au bout de quelques années, il est mis en réserve sous cocon.
Patrouilleur
Entre 1979 et 1980, le Mercure est refondu en patrouilleur d'assistance aux pêches avec pour indicatif visuel P765. Les moteurs d'origine Mercedes-Benz sont remplacés et les installations de dragage sont débarquées. La plage arrière bénéfice de la construction de locaux adaptés et les équipements électroniques sont améliorées.
La drome comprend deux embarcations pneumatiques (6 places) avec moteur hors-bord de 20 cv.
La recrudescence de conflits sur les zones de pêche conduit l'État-Major de la Marine à lui affecter un second équipage pour augmenter son nombre de jours à la mer.
Il termine sa carrière basé au port de La Pallice et retourne à Lorient le pour y être désarmé. Il est remplacé par le patrouilleur P679 Grèbe .