Les menhirs ont été extraits d'une diaclase dans un leucogranite de Pont-l'Abbé. Ils sont alignés de façon quasi parfaite selon un axe nord-nord-ouest/sud-sud-est[3]. Ils mesurent respectivement 4,30 m de hauteur pour une largeur à la base de 1,40 m pour le premier, 4,40 m de hauteur et 1,80 m de large pour le second et 3,30 m de hauteur sur 1,40 m de largeur pour le troisième. Ils sont enfouis dans le sol argileux, sur respectivement 0,80 m, 0,90 m et 0,90 m de profondeur.[1].
Ces monuments font l'objet de fouilles archéologiques en 1960. Des silex, des poteries, une meule[4] et un vase néolithique[5] sont alors découverts à leurs pieds.
A la suite d'un renversement d'un menhir en 1978, un sondage fait par Pierre-Jean Berrou a mis en évidence que les calages des menhirs ont été réalisés de manière sommaire avec de petits blocs de 0,50 de largeur sur une profondeur maximale de 0,60[6].
Paul du Châtellier, « Exploration des monuments du Kerugou, de Kerflant, de Pen-ar-Menez et de Kervilloc, communes de Plomeur et de Treffiagat, canton de pont-L'Abbé (Finistère) », Mémoire de la Société d'Émulation des Côtes-du-Nord, vol. 14, , p. 193-194 (lire en ligne).
Aubrey Burl, Guide des dolmens et menhirs bretons, le mégalithisme en Bretagne, Paris, Errance, , 186 p. (ISBN2903442428), p. 62