Polytechnicien de la promotion de 1883, il intègre le corps des ingénieurs du Génie maritime. Sous-ingénieur en 1887, ingénieur en 1891, il travaille à Brest à la mise au point de bâtiments submersibles et conçoit les premiers sous-marins modernes en 1904 – le Narval et l'Aigrette. Ses submersibles sont équipés de périscope et ont la faveur de la marine de l'époque. Ils fonctionnent à la vapeur, et pouvaient effectuer de brèves plongées grâce à une propulsion électrique. Deux ans plus tard, il quitte la Marine pour poursuivre la construction de sous-marins dans l'industrie privée. Ses innovations sont adoptées par toutes les marines du monde.
Une plaque commémorative est apposée le sur sa maison natale, au nº 53 cours du Quatorze-Juillet à Poissy. Des rues portent son nom dans les villes de Poissy et Cherbourg-en-Cotentin ainsi qu'un quai à Chatou.
Bibliographie
Maxime Laubeuf, Sous-marins et submersibles. Leur développement, leur rôle dans la guerre, leur rôle dans l'avenir, les sous-marins allemands, 1917 (lire en ligne)
Jérôme Peignot, « Laubeuf, l’inventeur du submersible », Revue maritime, , p. 75-83 (lire en ligne)
Albert Portevin, Notice sur la vie et les travaux de Maxime Laubeuf : 1864-1939, Académie des Sciences, 1951, 11 p.