Tchang Kaï-chek a exprimé la volonté d'être enterré un jour dans sa province natale, Zhejiang, en Chine continentale.
Tombe
Le mot Cihu signifie « lac bienveillant » en référence à celui se trouvant au centre du terrain de 8 hectares accueillant la tombe provisoire de Tchang Kaï-chek. Ce nom fut donné par le Généralissime lui-même en 1962 car l'environnement lui rappelait sa province natale du Zhejiang et la bienveillance de sa mère. Il se nommait précédemment lac à l'eau verte (碧水湖澤, Bìshuǐ Húzé).
Le mausolée est une reconversion de sa résidence ayant eu lieu le . Cette résidence avait été conçue par l'architecte Yang Cho-cheng. La tombe en elle-même se compose d'un sarcophage de marbre noir situé dans la salle à manger de la résidence[2].
Le mausolée est orienté selon les principes du feng shui[2]. Il a une apparence simple en adéquation avec son caractère temporaire[2]. Tchang Kaï-chek avait en effet fait part de son souhait d'être enterré un jour dans sa province natale du Zhejiang en Chine continentale[2].
Site
En 2007, soixante ans après le soulèvement de 1947, et vingt ans après la levée de la loi martiale mise en place par le régime de Tchang Kaï-chek, 200 statues de l'ancien dictateur furent réinstallées dans un parc situé à proximité du mausolée[1],[3]. De même, la garde fut réduite à deux soldats jusqu'en 2008, année de fin de mandat du président Chen Shui-bian, opposant politique au Kuomintang, et initiateur de ces mesures[1].
Les visiteurs n'ont pas le droit de prendre de photographies à l'intérieur du mausolée mais celles-ci sont autorisées à l'extérieur[4].