La famille Gadaud a donné des consuls de Limoges du début du XVIe siècle jusqu'au début du XVIIe siècle[1] et des notaires à Limoges au XVIIe siècle[2].
Martial Gadaud épouse en 1558 Catherine Grégoire dont il aura trois fils, Jean, Martial et Bartholomy[3].
En 1589, son fils, Jean Gadaud, du canton de la Boucherie, est un des meneurs de la Ligue contre les Huguenots à Limoges[4],[5].
On trouve mention d'un frère Martial Gadaud (un parent?) « jadis hoste de la Poyre », (c'est-à-dire maître d'hôtel de l'auberge de ce nom), élu en avril 1556 par les consuls de Limoges pour ermite, il meurt en septembre suivant[6].
En 1617, Jehan Gadaud et Martial Gadaud (sans doute ses enfants) font partie des dix prudhommes choisis pour le canton des Combes afin d'élire les consuls de Limoges[8].
Carrière
En 1556, Maître Martial Gadaud est procureur au siège présidial de Limoges et membre de la Confrérie du Saint-Sacrement. Ses armes peintes dans le registre de cette confrérie sont : d'or au chevron d'azur, surmonté d'un cœur de sinople entre les lettres M. G. de gueules, et une rose de même en pointe[9],[10].
En 1563, Martial Gadaud, conseiller au présidial est envoyé avec Martial de la Chenault, tout deux consuls, auprès du roi Charles IX, pour "obtenir qu'un droit imposés sur les vins à leurs entrées dans les villes, soient convertis en une somme une fois payée"[11].
↑Documents, analyses de pièces, extraits & notes relatifs à l'histoire municipale des deux villes de Limoges. T. 2 / publiés par Louis Guibert..., 1897-1902 (lire en ligne)