En raison de sa proximité avec la ligne de contact avec l'Azerbaïdjan, la ville souffre de destructions considérables au cours de la guerre du Haut-Karabagh et est prise par les forces azerbaïdjanaises le . Ses alentours sont le théâtre d'affrontements et d'incidents de frontières entre les deux parties. Au cours de la guerre des Quatre Jours d'avril 2016, l'armée azerbaïdjanaise lance des missiles Grad sur la cité.
Le , Martakert est attaquée lors d'une nouvelle offensive des forces azéries[1]. Le , l'ensemble de la population est évacuée vers Stepanakert[2]. Le , le président Ilham Aliyev hisse le drapeau azerbaïdjanais sur Matakert et dans d'autres villes du Haut-Karabagh[3].
Sites et monuments
La ville possède encore un secteur historique avec des zones résidentielles où beaucoup d'édifices se distinguent par leur style architectural original en présentant des sculptures et des ornements. Certaines rues de la vieille ville présentent encore un dallage caractéristique.
La plus importante église est dédiée à saint Jean-Baptiste, saint patron dont dérive le nom de la ville, qui a été l'objet de travaux de restauration en 2008. Le musée de la tradition locale présente des objets faits main remontant parfois à l'époque préchrétienne, en provenance du village de Seysulan, sous contrôle azéri.
Le stade de foot Vigen Shirinyan a une capacité de 3 000 spectateurs.
Démographie
La population s'élevait à 4 500 habitants en 2013[4].