En 1965, Margit Carstensen s’installe pour quatre ans au Deutsches Schauspielhaus de Hambourg où elle tient des rôles principaux dans des pièces de John Osborne et Lope de Vega. En 1969, elle part pour le théâtre de Brême, où elle rencontre Rainer Werner Fassbinder[2]. Sous sa direction, d'importantes productions théâtrales et cinématographiques ont été créées, ce qui a fait connaître Margit Carstensen dans toute l'Allemagne. Elle interprète par exemple Vittoria dans l’adaptation de la comédie de Carlo GoldoniLe Café (Das Kaffeehaus), sorti en 1970.
Entretemps, elle joue sur toutes les grandes scènes germanophones telles le Kammerspiele de Munich, le Burgtheater de Vienne (saison 2003-2004) pour la première de la pièce Bambiland d'Elfriede Jelinek. Elle entame une collaboration avec le metteur en scène Leander Haußmann. En 2011, elle brille aux côtés de Martin Wuttke au théâtre Volksbühne de Berlin dans la pièce de René PolleschSchmeiß dein ego weg.
Plus récemment, elle joue dans des films de jeunes réalisateurs tels que Manila (Manille) de Romuald Karmakar (2000), Scherbentanz de Chris Kraus (2002), Une famille allemande d’Oskar Roehler (2004), Hände weg von Mississippi de Detlev Buck (2007) et Finsterworld de Frauke Finsterwalder (2013).
Elle meurt à 83 ans en 2023, dans un hôpital à Heide[2],[1].
Distinctions
Extraits :
1973 : Le Filmband in Gold pour sa performance dans Les larmes amères de Petra von Kant[4]
1973 : Le deutschen Filmkritik (littéralement prix de la critique cinématographique allemande), meilleure actrice de l’année[4]