Margaretta Morris est l’une des six enfants de Luke Morris (1760-1802), un avocat, et d’Ann Willing Morris (1767-1853). Formées par des professeurs particuliers, dont Thomas Nuttall, Thomas Say et Charles Alexandre Lesueur, les sœurs Morris, en particulier Margaretta et sa sœur botaniste Elizabeth Carrington Morris, font partie de la grande communauté scientifique du XIXe siècle. Margaretta et Elizabeth vivaient dans la même maison à Germantown où elles réalisaient la plupart de leurs expériences scientifiques. Elles assistaient régulièrement à des conférences à l'Académie de Germantown(en). Les sœurs faisaient partie d'un réseau comprenant Asa Gray, William Darlington, Thaddeus William Harris, Louis Agassiz, Dorothea Dix, Mary Roberdeau et Isabella Batchelder James, avec qui elles partageaient leurs spécimens et leurs découvertes.
Recherches
Margaretta Morris a étudié les habitudes des mouches du blé qui ressemblent à la mouche de Hesse, concluant que les œufs étaient pondus dans le grain plutôt que dans la tige comme on le pensait auparavant.
Elle a également étudié les cigales périodiques et les champignons en tant que ravageurs botaniques.
Ses résultats ont été importants pour l’agriculture et les vergers.
Elle a envoyé ses articles à des sociétés scientifiques telles que la Société américaine de philosophie, qui à l’époque ne comptait que des hommes parmi ses membres, de sorte que ses articles devaient être lus en son nom. Elle a également publié régulièrement dans l’American Agriculturist(en) et d’autres journaux agricoles, parfois sous des pseudonymes.