Margaret Bingham, comtesse de Lucan (1740 - )[1] est une peintre, copiste et poétesse anglaise dont l'art était fort admiré par Horace Walpole. Ses « vers » pseudonymes « sur l'état actuel de l'Irlande » ont vivement protesté contre le traitement réservé à l'Irlande par le Royaume-Uni.
Vie privée
Margaret Bingham est née Smyth à Devon, en Angleterre, la cadette des deux filles de James Smith, député de Canons-Leigh, dans le Devon, et de sa femme Grace[1],[2]. En 1760, elle épouse Charles Bingham, futur 1er comte de Lucan[1]. Elle mourut en 1814 à St James's Place à Londres[1],[2], et laissa cinq enfants[1] :
En tant qu’artiste, elle a souvent copié le travail d’autres artistes et peint des miniatures[1],[2]. Ses travaux ont été rassemblés au Royaume-Uni et en France. À Paris, elle a eu accès au Palais-Royal pour copier des œuvres des artistes exposés, qui appartenaient au duc d'Orléans. Son travail principal consistait à fournir des miniatures et des enluminures pour une édition en cinq volumes des pièces de théâtre historiques de Shakespeare, pour la bibliothèque d'Althorp, dans le Northamptonshire. Cela lui a pris 16 ans. Elle a également peint des portraits, des natures mortes et des paysages.
Horace Walpole l'a beaucoup admiré, et lui fait plusieurs allusions flatteuses dans ses lettres. Dans ses Anecdotes, il lui attribue « un génie qui déprécie presque les maîtres [dont elle a copié les œuvres] quand on considère qu'ils ont passé leur vie à atteindre la perfection »[1].
En tant qu'écrivain, Lady Lucan a publié vers 1778 Vers, sur l'état actuel de l'Irlande, une forte protestation poétique contre le traitement de l'Irlande par la Grande-Bretagne. Il a été publié à Dublin sous le pseudonyme de Lady L – n[2].
↑ abcdef et gErnest Radford, "Bingham, Margaret, Countess of Lucan (c. 1740–1814)", rev. V. Remington, ODNB, Oxford University Press, 2004 Retrieved 4 October 2014
↑ abc et d« Margaret Bingham », Orlando, Cambridge University Press (consulté le )