À partir de 1939, il écrit pour le quotidien d'Wort. Après la Seconde Guerre mondiale, Marcel Fischbach fait son entrée à la Chambre des députés (1954-1964) et au conseil communal de la ville de Luxembourg (1945-1964).
Le , il devient ministre des Classes moyennes et de la Force armée, ministre adjoint aux Affaires étrangères au sein du gouvernement dirigé par Pierre Werner[1]. Pendant cette période, il est responsable de la réduction du service national de neuf à six mois. Cependant, une crise politique éclate à la fin de l'année 1966 menant à la transformation définitive de l'armée luxembourgeoise en une force entièrement professionnelle. Marcel Fischbach démissionne du gouvernement — avant que les autres membres n'en fassent de même — et se retire de la vie politique le [2],[3].
Après sa démission, Marcel Fischbach devient un diplomate de haut rang, occupant les postes d'ambassadeur en Autriche (1967-1973), d'ambassadeur en Belgique (1973-1977) et d'ambassadeur en Allemagne (1977-1979).
Son fils, Marc Fischbach, sera également ministre au sein du gouvernement (1984-1999).
En son hommage, une rue porte son nom à Luxembourg, dans le quartier du Kirchberg[4].
Publications
Marcel Fischbach, Reformnotwendigkeit des Bauern-Erbrechtes in Luxemburg, Luxembourg, (OCLC488503813, lire en ligne).
Marcel Fischbach, Ons Grande-Duchesse an der friëmt, Luxembourg, Sankt-Paulus-Drëckerei, (OCLC1072810799, lire en ligne).
Marcel Fischbach, 125 Jahre "Luxemburger Wort" : Verjüngung und Strahlung. Vom Wirken und Wachsen der Zeitung in den verflossenen 25 Jahren, Luxembourg, Sankt-Paulus-Drëckerei, (OCLC1046417461, lire en ligne).