Fils d'un professeur de mathématiques du lycée Mignet, Marc Chervel passe son enfance à Aix-en-Provence. Ses parents sont engagés dans la communauté protestante d’Aix. Il est le frère du linguiste et historien de l'enseignement André Chervel[2].
En 1960, il est à l’origine de l’équipe qui travaille pour le ministère de la Coopération sur l’évaluation de projets et l’élaboration des programmations nationales de développement (méthode des effets). Cette méthode propose une approche de calcul économique et de programmation de développement alternative à celle de la Banque mondiale.
Il a aussi dispensé de nombreux enseignements sur les méthodes d’évaluation de projets dans les universités et les grandes écoles en France et dans plus de trente-cinq pays étrangers. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur ces problématiques et notamment sur la méthode des effets.
Vie privée
Il a un fils d'une première relation, puis se marie avec Armelle Cozannec, dont il a un autre fils[2].
Sélection de publications
De la résistance aux guerres coloniales : des officiers républicains témoignent, en collaboration avec Georges Alziari, Jean Brugié, Michel Herr, Léon Horard, René Paquet, L'Harmattan, collection Mémoires du XXe siècle, 2001. Lire préface
Mondialisation des marchandises et marchandisation du monde. Matériau de pensée économique pour le nouveau siècle, préface collective rédigée par Michel Le Gall, Michel Levante, Jean-Hubert Moulignat, Gustavo Saldarriaga. Introduction de Guirec Delanoë et Pierre Salama, Paris, Publisud, collection : Le développement dans les faits, 2008.
↑Ouvrir la « Page d’accueil », sur le site de la bibliothèque de l’École polytechnique, Palaiseau (consulté le ), sélectionner l’onglet « Catalogues » puis cliquer sur « Famille polytechnicienne », effectuer la recherche sur « Marc Chervel », résultat obtenu : « Chervel, Marc Eugène Lucien (X 1952) ».
↑Voir nécrologie de Florence Beaugé : « Marc Chervel, Un combat permanent pour la justice » dans le numéro du Monde daté du , qui fournit des précisions sur son combat pour faire reconnaître la vérité sur cette sanction sans fondement. « Ce qui lui vaut cette sanction ? Ses supérieurs ne le lui diront jamais en face. Chervel apprendra seulement, par la bande, qu'on le soupçonne d'entretenir des contacts avec le FLN et de militer au sein d'un parti « antinational », autrement dit le Parti communiste. S'estimant atteint dans son honneur d'officier, ce républicain convaincu demande la constitution d'un jury d'honneur. En vain. Il démissionne de l'armée en , mais, de cet épisode, il gardera une blessure à vie. »
Annexes
Bibliographie
Patrick Cabanel, « Marc Chervel », in Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, tome 1 : A-C, Les Éditions de Paris Max Chaleil, Paris, 2015, p. 677-678 (ISBN978-2846211901)