Maniac par Junji Itō : Anthologie Macabre(伊藤潤二『マニアック』, Itō junji “maniakku"?) est une série d'animationjaponaise d'anthologie produite par le studio Deen, adaptant les œuvres de Junji Itō. Elle est diffusée sur Netflix en janvier 2023[1].
Une précédente série créée en 2018 par le même studio et nommée Junji Ito: Collection avait déjà adapté différentes histoires de l'auteur.
Synopsis
Spiritisme, malédictions et étranges anomalies, la série est un florilège d’histoires horrifiques courtes adaptées de l'univers du mangaka Junji Itō. Parmi celles-ci on retrouve des récits issue de Tomié ou encore du Journal de Soïchi[2],[3].
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Épisodes
Les mystérieux enfants Hikizuri
Le tunnel / Ice cream bus
Les ballons aux pendus
La chambre aux quadruples portes / La chambre du sommeil
L'intrus / La chevelure sous le toit
Moisissures / La bibliothèque des illusions
La ville aux pierres tombales
Archéologie de la terreur / L'épave
Tomié : les photographies
L'épreuve du dédale / La fille perverse
Au fond de la ruelle / Les statues sans tête
La femme qui chuchote / Soïchi et son animal de compagnie
Production
Développement
La série a été initialement annoncée le 8 juin 2022. Ce nouveau projet était décrit comme adaptant 20 récits jusqu'alors jamais animés de l'œuvre de Itō, dont des histoires de Tomié, Sôichi et Les ballons aux pendus[2]. La série est dirigée par Shinobu Tagashira et produite par Studio Deen, avec Kaoru Sawada au scénario et Yuki Hayashi pour composer la musique. La série a finalement été diffusée sur Netflix le 19 janvier 2023[4].
Génériques
Le générique d'ouverture est Paranoid de MADKID, tandis que le générique de fin est Iu Toori (云 う 透 り) de JYOCHO[5].
Réception
La série Maniac par Junji Itō : Anthologie Macabre atteint un score de 80% sur Rotten Tomatoes, mais avec trop peu d'avis pour un consensus critique[6].
Télérama juge sévèrement la série, estimant qu'elle « ne fait pas vraiment peur » et « ne rend absolument pas hommage au génie de Junji Itō » : « silhouettes sommaires, animation lapidaire, paresseuse ; incrustation d’images numériques rappelant les débuts balbutiants des effets spéciaux, tout sent l’opportunisme ou le manque de moyens »[7].