La Maison de David (également appelée Lignée davidique ou Dynastie de David, et parfois Maison Royale d'Israël), connue en hébreu comme Malkhout Beit David (« Monarchie de la Maison de David ») fait référence dans le judaïsme - puis dans le christianisme - à la dynastie de rois et de grands dirigeants dans l'histoire juive, remontant au roi David de la Bible.
Présentation
Le roi David est le troisième roi de la monarchie unie d'Israël et de Juda.
Dans le judaïsme, si tous les descendants du roi David, donc relevant de la Maison de David, n'ont pas occupé le trône davidique, tous les rois d'Israël et de Judée appartiennent à la Maison de David. Les plus notables de la Maison de David sont Azaria/Ozias, Saül - David - Salomon, Jéroboam, Rehoboam, Josaphat, Ezéchias, Manasseh, Amon, Sedecias,...
Judaïsme
L’existence historique d'une « Maison de David » est attestée par deux stèles antiques[1]. La stèle de Tel Dan - datant du IXe – VIIIe siècle av. J.-C. est retrouvée dans le nord d'Israël - même si sa portée historique par rapport à celle que lui attribue la tradition juive est tout de même largement contestée[pas clair]. La stèle de Mesha, découverte à Dhiban (actuelle Jordanie), mentionne également « la Maison de David » en langue moabite et date du IXe siècle av. J.-C., soit environ un siècle après le règne du roi David[2],[3].
Les Évangiles chrétiens affirment que Jésus descend de la lignée davidique et est donc le Messiejuif légitime. L'Arbre de Jessé (Jessé étant le père de David) est une représentation artistique chrétienne traditionnelle du lien généalogique de Jésus avec le roi David.
↑(en)Lawrence J. Mykytiuk, Identifying Biblical Persons in Northwest Semitic Inscriptions of 1200–539 B.C.E., Academia Biblica series, no. 12 (Atlanta: Society of Biblical Literature, 2004), p. 265-277
↑Biblical Archaeology Review - Mai/Juin 1994, p. 30-37
↑Pierre Bordreuil, À propos de l'inscription de Mesha : deux notes, in P. M. Michele Daviau, John W. Wevers and Michael Weigl [Eds.], The World of the Aramaeans III, p.158-167, particulièrement p.162-163 (Sheffield, Sheffield Academic Press, 2001)