La maison Ganamet est une maison historique située dans le quartier France de Grand-Bassam, en Côte d'Ivoire, construite en 1920.
Historique
La maison est construite en par un ressortissant de la Côte-de-l'Or (aujourd’hui au Ghana). Elle est plus tard acquise par M. Ganamet, un grand commerçant libano-syrien qui y apporte plusieurs modifications[1],[2].
Le , le quartier France de Grand-Bassam, dans lequel est située la maison, est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO[3]. La maison Ganamet y est inscrite comme « patrimoine exceptionnel »[4].
Architecture
L’architecture de la maison est différente de celle des édifices réalisés à la même époque, et le plan des étages suit un agencement typique des logements du Moyen-Orient, marque des transformations du second propriétaire : chaque étage comporte un hall central traversant et des pièces situées symétriquement de part et d’autre[1],[2].
Conformément aux usages de l’époque, le rez-de-chaussée de la maison était occupé par des boutiques et des entrepôts, tandis que les halls des deux étages de logements étaient accessibles par un escalier sur la façade arrière[2]. Une cour de service derrière la maison comprenant différentes pièces, cuisines, points d’eau et réserves[1],[2].
L’aspect extérieur de la maison est néo-classique, avec un décor de colonnes et pilastresioniques en plâtre. Le premier étage dispose d’un balcon filant sur toute la longueur avec un garde-corps ajouré en ciment armé. La maison a la particularité d’être couverte par un toit mansardé, un cas rare à Grand-Bassam[1],[2].
↑ abcde et fUnesco, Proposition d'inscription de la ville historique de Grand-Bassam sur la liste du Patrimoine mondial, , 70 p. (lire en ligne [PDF]), p. 26-27.
↑Kacou Firmin Randos Andih, « Quartier France de Grand-Bassam : les enjeux de la sauvegarde d'un patrimoine mondial menacé », Revue Espace Géographique et Société Marocaine, no 32, (lire en ligne [PDF]).
↑Jacques Soulillou, Rives coloniales : architectures, de Saint-Louis à Douala, Éditions Parenthèses, 316 p. (ISBN9782863640562, lire en ligne), p. 124.