Madeleine Son So-byog naît en 1802 dans la ville de Séoul, en Corée[1]. Elle est d'une famille catholique. Son père a été exilé pour sa foi, et elle est encore jeune quand elle perd sa mère. Elle vit alors avec sa grand-mère. La situation de sa famille la rend timide, elle reste à l'écart des autres catholiques et apprend tard la religion catholique[2].
Elle se marie à l'âge de 17 ans, et épouse un autre chrétien, Pierre Choe Chang-hub. Ils ont onze enfants, dont neuf meurent en bas âge. Elle est réputée pour son caractère agréable et sa voix douce, comme pour ses talents de couturière et de brodeuse[2].
Lors de la persécution de 1839, elle se cache avec ses proches. Elle est cependant découverte et arrêtée[2].
Interrogée par le chef de la police qui lui demande d'indiquer ou sont les autres chrétiens et de renier son Dieu, elle refuse, même quand il lui promet la liberté et la menace de mort sinon. Son corps est torturé par torsion à trois reprises, et elle est battue 260 fois[2].
Madeleine Son So-byog est finalement décapitée le à l'extérieur de Séoul, à la Petite porte de l'Ouest, en compagnie de cinq autres catholiques[2].
Sainte Madeleine Son So-byog est fêtée le 26 septembre, jour anniversaire de sa mort, et le 20 septembre, qui est la date commune de célébration des martyrs de Corée[1].