Au début des années 1800, la météorite de Caille sert de banc public devant l'église du village. Selon des témoignages recueillis à cette époque, elle provient de la montagne de l'Audibergue, à quelques kilomètres au sud-est du village, où elle a été découverte par un berger vers 1650-1700, traînée jusqu'en plaine par un attelage de bœufs, puis récupérée par un maréchal-ferrant du village qui en aurait tiré deux fers à mulets avant de l'abandonner en raison de la piètre qualité du métal[2],[3].
Reconnue comme une météorite en 1828 ou peu auparavant, elle est transférée au Jardin du Roy (l'actuel Muséum national d'histoire naturelle) à la suite de péripéties incomplètement connues dont, semble-t-il, l'acquisition d'une horloge en échange[2].
Caractéristiques
La météorite de Caille est une octaédrite à grain moyen (Om), avec des bandes de kamacite de 1,1 mm de largeur, en moyenne[4]. Elle est non groupée, mais pourrait constituer un grouplet (« mini-groupe ») avec la météorite de Lazarev[5] trouvée en Antarctique en 1961[6].
Notes et références
↑ a et b(en) « La Caille », sur Meteoritical Bulletin Database (consulté le )
↑Étienne Garcin, Dictionnaire historique et topographique de la Provence ancienne et moderne, Draguignan, , 2e éd..
↑(en) John T. Wasson et Rudolf Schaudy, « The chemical classification of iron meteorites—V groups IIIC and IIID and other irons with germanium concentrations between 1 and 25 ppm », Icarus, vol. 14, no 1, , p. 59-70 (DOI10.1016/0019-1035(71)90102-3).
↑(en) John T. Wasson, Xinwei Ouyang, Jianmin Wang et Eric Jerde, « Chemical classification of iron meteorites: XI. Multi-element studies of 38 new irons and the high abundance of ungrouped irons from Antarctica », Geochimica et Cosmochimica Acta, vol. 53, no 3, , p. 735-744 (DOI10.1016/0016-7037(89)90016-1).