Ludwig Aurbacher ( – ) est un professeur et écrivain bavarois[1]. Il est célèbre pour son conte à multiples épisodes : Les Sept Souabes.
Biographie
Ludwig Aurbacher est né à Türkheim, en électorat de Bavière, le fils d'un pauvre cloutier. Il voulait devenir ecclésiastique catholique. Il a fréquenté l'école à Landsberg am Lech et a été choriste pendant un an. En 1795, il fréquenta le séminaire bénédictin de Munich, où il obtint son diplôme d'études secondaires. Après cela, il entra à l'Abbaye d'Ottobeuren comme novice en 1801. Après la dissolution de ce monastère, il se rendit au monastère de Wiblingen, un quartier d'Ulm. En 1803, il quitta l'ordre bénédictin. De 1804-08, il a été professeur au Chancelier von Weckbecker à Ottobeuren et de 1809-34 professeur d'allemand et d'esthétique au Kadettencorps à Munich[2].
Le travail d'Aurbacher couvre un large éventail : la pédagogie, la psychologie, la philologie, la religion et la poésie. Il est devenu célèbre pour son Ein Volksbüchlein (« Livret populaire »), un coffre au trésor de la poésie populaire souabe.
Œuvres
Die Geschichte von den Sieben Schwaben : mit 10 lithogr. Darst. [Mit Lithographien Schwinds nach Zeichnungen von Fellner]. Stuttgart, 1832 (Digitalisat)
Ein Volksbüchlein. Die Geschichte des ewigen Juden, die Abenteuer der sieben Schwaben, nebst vielen andern erbaulichen und ergötzlichen Historien. 1. Band. München, 1835
Ein Volksbüchlein. Enthaltend die Legende von St. Christoph, die Wanderungen des Spiegelschwaben, nebst vielen andern erbaulichen und ergötzlichen Historien . 2. Band. München, 1832
Die sieben Schwaben : Was sie sich unterstanden haben. Frankfurt, 1864
Philologische Belustigungen : aus der Brieftasche eines oberdeutschen Schulmeisters. 1. Band und 2. Band. München, 1824
Schriftproben in oberschwäbischer Mundart. München, 1841 (Digitalisat)