En 436 av. J.-C., il est consul avec Marcus Cornelius Maluginensis[2]. Ils mènent une guerre contre Véies et les Falisques et lancent des raids dans les territoires ennemis sans rencontrer de résistance. Mais ils ne peuvent pas assiéger les villes adverses à cause de l'épidémie de peste qui touche les troupes romaines.
À Rome, un tribun de la plèbe, Spurius Maelius[2], cherche à condamner en vain ceux qui ont accusé et assassiné Spurius Maelius, un riche chevalier romain qui aurait tenté de devenir roi (affectator regni) trois ans auparavant, en 439 av. J.-C. Son projet de loi prévoit la confiscation des biens de Caius Servilius Ahala, meurtrier de Spurius Maelius. Il accuse Ahala d'avoir mis à mort un individu sans que ce dernier n'ait été condamné au préalable par les magistrats (caedes civis indemnati) et Lucius Minucius de fausse accusation. C'est en effet ce dernier qui a alerté les consuls du danger qu'aurait représenté Spurius Maelius[2],[a 2]. Le procès de Caius Servilius Ahala se déroule devant les comices centuriates[a 3].
Plusieurs prodiges, en plus de la peste, inquiètent les Romains, dont des tremblements de terre. Des prières publiques sont organisées sous la conduite de duumvirs[a 4].
À Rome, le collège des tribuns prépare une loi sur le taux des amendes mais les consuls sont informés par l'un des membres du collège et empêchent le projet d'aboutir[a 5]. Les deux consuls proposent alors une loi, la Lex Iulia Papiria, permettant d'estimer la valeur des amendes en bronze, ces dernières étant jusqu'à présent réglées en nature[3],[1],[a 6].
(en) T. Robert S. Broughton, The Magistrates of the Roman Republic : Volume I, 509 B.C. - 100 B.C., New York, The American Philological Association, coll. « Philological Monographs, number XV, volume I », , 578 p.
(en) Adolf Berger, Encyclopedic Dictionary of Roman Law, vol. 43, American Philosophical Society, , 477 p.