Jeanne Marguerite Louise Gauvain naît en 1849 à Nancy, fille de Joseph Xavier de Gauvain, propriétaire, et Caroline de Lasalle, son épouse[1].
En 1870, elle épouse à Laneuveville-devant-Nancy René Matry de Goussaincourt, propriétaire nancéien né à Paris[2]. Le couple a deux enfants : Georges Marie Louis né en 1871 à Bad Homburg vor der Höhe[3] ; Eugénie Louise Marie Caroline Yvonne née en 1879 à Villers-sur-Mer[4]. Les époux de Goussaincourt divorcent en 1892.
À partir de 1876, elle expose au Salon de Paris des tableaux représentant surtout des paysages, et des dessins au fusain[5]. En 1883, elle est l'une des sociétaires fondatrices de la toute nouvelle Union des femmes peintres et sculpteurs, et participe dès lors aux expositions organisées annuellement[8].
Dans les années 1880, Louise de Gauvain expose par ailleurs à Nancy, dans la galerie Rousseau rue Saint-Georges : Bouquet de lilas blanc en 1884, Bord de canal en 1885, puis des bouquets de fleurs[9]. À partir du milieu de la décennie, ses participations au Salon se font plus rares. Elle y expose une dernière fois en 1895, une huile intitulée Un coin de serre.
Établie 107 rue d'Antibes à Cannes où elle enseigne la peinture[10], elle dispose par ailleurs dans les années 1910 d’un atelier à Allevard, station thermale des Alpes, où elle réalise et expose de nombreuses aquarelles[11].
Louise de Gauvain meurt en 1931 à Cannes, dans son domicile de la rue d'Antibes[6]. Elle est inhumée au cimetière de Préville à Nancy[12].
↑Nicole Cadène, « « L’année terrible » », dans “Mon énigme éternel” : Marie-Edmée… une jeune fille française sous le Second Empire, Presses universitaires de Provence, coll. « Penser le genre », (ISBN979-10-365-6968-5, lire en ligne), p. 245–301
↑« Goussaincourt de Gauvain », sur Gallica, Explication des ouvrages de peinture et dessins, sculpture, architecture et gravure des artistes vivans..., (consulté le ), p. 74
↑« Goussaincourt de Gauvain », sur Gallica, Catalogue illustré du Salon... / publié sous la direction de F.-G. Dumas, (consulté le ), p. 187