Après Waterloo, il fut nommé préfet de la Corrèze le , et fut appelé à témoigner dans le procès de Ney ; sa déposition fut des plus défavorables au maréchal. Préfet de Saône-et-Loire le , il s'occupa particulièrement de l'instruction religieuse des campagnes et de l'enseignement mutuel ; il eut à remettre, en 1819, à la famille de Turenne, le cœur du grand capitaine qui avait été conservé à Cluny. Partisan des ultras, il fut remplacé dans ses fonctions de préfet le , sous le ministère Decazes. À son retour aux affaires, le duc de Richelieu le nomma préfet de la Charente (), puis de Saône-et-Loire le suivant.
Préfet du Bas-Rhin le , il devint, en , directeur de l'administration des douanes, et, le suivant, directeur des postes en remplacement du duc de Doudeauville. L'opposition s'éleva vivement contre lui ; on l'accusa d'avoir violé le secret des lettres, et ses explications embarrassées prouvèrent que le cabinet noir existait toujours. On dut le remplacer en 1829 par le comte de Villeneuve-Bargemon ; il reprit alors la direction des douanes.
Conseiller d'État depuis 1818 et officier de la Légion d'honneur, Vaulchier avait depuis longtemps brigué et obtenu un mandat législatif. Successivement élu député du grand collège du Jura, le , et du 2e arrondissement électoral du même département (Dole), le , le , le , le , il siégea constamment parmi les ultra-royalistes, approuva les mesures de réaction, la loi de septennalité, et repoussa l'Adresse des 221.
À la révolution de juillet 1830, il donna sa démission de directeur des douanes et de député, et se retira dans ses terres où il vécut dans la plus profonde retraite. Il fut remplacé à la Chambre, le , par le général Bachelu.