Il découvrit l'effet curatif de la feuille de noyer sur la maladie du charbon (1853). Cet effet, confirmé par Casimir Davaine en 1880, fut oublié jusqu'à de nouvelles expériences effectuées de 1954 à 1956 par un admirateur de Davaine, Émile Lagrange. Jean Rostand attira l'attention sur cet exemple d'une découverte restée lettre morte une centaine d'années après sa publication.
Bibliographie
Pomayrol, L., dans Annales cliniques de Montpellier; commenté dans Revue de thérapeutique médico-chirurgicale, 1re année, 1853, t. 1, Paris, p. 464. Recension consultable sur Google Books.
Rostand, J. « Casimir Davaine et les antibiotiques » Rev Hist Sci. 1957;(10):86-7.
Théodoridès, J. « Un précurseur de l'antibiothérapie: Louis Pomayrol (1819-1899) » Hist Méd. 1959;(Sp):81-6.
Léon Binet, Leçons de biologie dans un parc, Paris, Magnard, 1961, p. 126-128.
Jean Théodoridès, « Casimir Davaine (1812-1882)et la thérapeutique du charbon et de la septicémie du bétail » Cercle Benelux d'histoire de la pharmacie, Bulletin no 47, , pp. 334-339, spéc. 337-338, en ligne.