Suivant Henri Le Court (Généalogie des branches normandes et percheronnes de la Maison du Buat - Lisieux 1885 - page 48) il est né au manoir de Buttenval (commune de Tortizembert), et il fut élevé dans les pratiques jansénistes[3].
Ses principaux écrits sont : Les Origines, ou l’Ancien gouvernement de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, etc., La Haye, 1757, 4 vol. in- 12; 1789, 3 vol. in-8° ; Histoire ancienne des peuples de l’Europe, Paris, Suard et Arnaud, 1772, 12 vol. in-12 ; les Éléments de la politique en 1773, 6 vol. in-8° ; les Maximes du gouvernement monarchique, 4 vol. in-8°, 1778 (contre le livre de Mey, Maultrot, Aubry). En 1785, la Lettre d’un anti-philosophe de province aux philosophes de la capitale.
On lui doit aussi une tragédie intitulée Charlemagne. Il a traduit le Tableau du gouvernement actuel de l'Allemagne, ou Abrégé du droit public de l'Empire traduit de l'allemand, avec des notes historiques et critiques, par M***, Paris, veuve Bordelet, 1755, in-12°, de Johann Jacob Schmauss.
"Il accompagna le chevalier Hubert de Folard dans ses mission diplomatiques au cours desquelles il fut nommé chargé d’affaires à Munich de 1756 à 1758 pendant que son mentor y était ministre; il fut envoyé ensuite comme ministre près de la Diète de Ratisbonne de 1763 à 1772, puis auprès de l’électeur de Saxe de 1772 à 1775. Il avait épouse en premières noces, le 11 avril 1765, Marie-Thérèse de Crasse, veuve d’Adam, baron de Falkemberg, directeur général des finances et commissaire général des troupes de l’électeur de Cologne; devenu veuf en 1777, il se remaria le 25 février 1778 avec Marie-Sophie Le Cordier de Bigars de la Heuzé"[4].
Source
François-Xavier de Feller, Dictionnaire historique ; ou, Histoire abrégée des hommes qui se sont fait un nom, t. 4, Paris, Houdaille, 1836, p. 225.