Lo Mantang a conservé son allure médiévale, entourée de ses mur. Elle renferme environ 25 maisons, 3 monastères et un palais royal. Au recensement de 2011, elle comptait 569 habitants[1] parlant principalement le tibétain et pratiquant le commerce avec le Tibet au nord, le reste avec le Népal au sud.
La partie médiévale et emmurée située à l'est de la ville a été proposée en 2008 pour une inscription au patrimoine mondial et figure sur la « liste indicative » de l’UNESCO dans la catégorie patrimoine culturel[2].
Géographie
Pour y accéder par le sud, il faut compter 4 à 5 jours de marche depuis Jomosom ou 2 à 3 jours de cheval, en franchissant plusieurs cols. Au nord, elle se trouve à 5 heures de marche de la frontière du Népal.
Climat
La région ne bénéficie pas de la mousson sud-asiatique, bloquée au sud par les sommets himalayens. Une spécificité climatique qui limite l'agriculture vivrière à une récolte par an : du blé, de l'orge et quelques légumes. Un peu d'élevage comme des troupeaux de yaks semi-sauvages, complète les maigres ressources des Mustangis[3].