La liaison de données tactiques (LDT) met en œuvre les standards des liaisons de données, en vue de fournir des moyens de communication via des formes d'ondes ou de liaisons filaires. Elles sont utilisées par l'ensemble des nations appartenant à l'Organisation du traité de l'Atlantique nord. Tous les systèmes d'information ou de combat utilisent les liaisons de données tactiques standardisées pour transmettre ou recevoir des données tactiques.
En France, les liaisons de données de série-J (liaison 16, liaison 22) sont devenues le standard de référence.
Les liaisons de données de série-M (liaison 11, IJMS) sont en voie d'extinction.
Les systèmes de combat, comme le Naval Tactical Data System, le système de combat Aegis équipant, en particulier, les croiseurs de la classe Ticonderoga, ou les systèmes de mission des avions de chasse possèdent une base de données au format de série-J.
Afin de permettre un traitement optimisé de l'information, les architectes des nouveaux systèmes de mission ou de combat imposent que les sous-systèmes, comme les radars - en particulier les radars tridimensionnels à balayage électronique - et les sonars, fournissent leurs données dans ce même format.
Le terme LADT pour Liaison Automatique de Données Tactiques, est désormais obsolète et est communément remplacé par LDT.
Caractéristiques
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Les LDT sont caractérisées par leurs messages standardisés et par les formats de transmission.
Cela est communément écrit : <Message Format>/<Transmission Format>.
Les standards LDT dans l'OTAN
Les standards des Liaisons de Données Tactiques sont développés au sein de l'OTAN par le groupe de travail LDT[trad 1] du sous comité des systèmes d'information[trad 2] en lien avec les STANAG appropriés.