Li Ang (chinois : 李昂 ; pinyin : Lǐ Áng), pseudonyme de Shih Shu-tuan (施淑端), née en 1952, à Lukang (Taïwan), est une écrivaine taïwanaise.
Diplômée de la Chinese Culture University, puis, après un séjour aux États-Unis dans les années 1970, de l'Université de l'Oregon, elle vit à Taipei et enseigne à la Chinese Culture University[1]. Ses œuvres ont remporté des prix à Taïwan et ont été présentées dans les journaux du monde entier. Plusieurs ouvrages ont été traduits et publiés à l’étranger, dont Tuer son mari, Nuit obscure, Le jardin des égarements, Autobiographie & roman,Fantômes visibles et Le Banquet aphrodisiaque.
Li Ang est connue pour décrire la vie des femmes taïwanaises au travers de l'évolution de la société moderne et sous l'influence de la culture traditionnelle. Ses écrits s'attaquent aux tabous de la société, notamment la politique (indépendance de Taïwan, par exemple), la sexualité et le féminisme, non sans susciter de nombreuses polémiques dans son pays[2]. Elle représente un modèle pour ce genre d'écrits pour les femmes écrivaines asiatiques.
La Femme du boucher, Flammarion, 1992, roman, traduction d'Alain Peyraube et Hua-Fang Vizcarra (réédition Seuil, 1994), republié sous le titre Tuer son mari (Denoël, 2004). Titre original : 殺夫:鹿城故事 (1983)
Nuit obscure, traduction de Marie Laureillard, Actes Sud, 2004.
Une salle funéraire déserte, nouvelle, traduction de Sandrine Marchand, in Le Nouveau Recueil, n°61, -.
Pour un bol de nouilles au bœuf, nouvelle, traduction d'André Levy, in Alibis: dialogues littéraires franco-chinois (dir. Annie Curien), Maisons des Sciences de l’Homme, 2004.
Le Fantôme de la mangrove, nouvelle, traduction de Marie Laureillard, in Jentayu, n°3, 2016.
Le Banquet aphrodisiaque, roman, traduction de Coraline Jortay, L'Asiathèque, 2023.