Un réalisateur de films renommé pour ses comédies explique à son patron que, pour son prochain long-métrage, il veut réaliser un film qui soit le reflet de la vie, un film qui montre au plus près la vie d'un homme ordinaire et les problèmes qu'il peut rencontrer. Un film ancré dans la réalité qui se nommerait O Brother Where Art Thou. Mais son patron lui fait comprendre qu'il n'a aucune idée de ce qu'est la misère, qu'il n'y a jamais été confronté. Sullivan décide alors de se glisser dans la peau d'un clochard. Il va s'habiller avec des vêtements en mauvais état et s'en aller avec seulement 10 sous en poche. Sur son chemin, il rencontrera une charmante jeune femme qui l'accompagnera dans son délicat périple.
Fiche technique
Titre original : Sullivan's Travels
Titre français : Les Voyages de Sullivan
Titre belge francophone : Les Mésaventures de Sullivan
Au moment où le personnage de Veronica Lake apprend par le journal que Sullivan est toujours vivant, on peut voir en arrière-plan le réalisateur et le scénariste du film Preston Sturges faire une apparition.
Veronica Lake était enceinte lors du tournage du film ; elle l'avait caché lors de l'audition.
Le film s'ouvre par une dédicace en hommage aux saltimbanques :
« To the memory of those who made us laugh : the motley mountebanks, the clowns, the buffoons, in all times and in all nations, whose efforts have lightened our burden a little, this picture is affectionately dedicated.[1] »
Notes et références
↑À la mémoire de ceux qui nous ont fait rire : les bariolés mountebanks (de l'opérette de Gilbert et Sullivan), les clowns, les bouffons, de tous temps et de tous pays, dont les efforts allégèrent un peu notre fardeau, ce film est dédié.