La villa se situe à l’extrémité de la pointe de la Malouine, ce qui offre une vue panoramique idéale pour une maison de villégiature.
Historique
En 1879, le duc d'Audiffret-Pasquier met en vente son domaine de chasse de la Malouine. Auguste Poussineau l'achète, s'installe à Dinard, et devient promoteur immobilier. Mis à part un petit château, détruit en 1944 par les bombardements alliés, le site est vierge. Il le découpe en parcelles de 600 à 800 m² où d'immenses villas avec vue sur mer sont bâties. Celle des Roches Brunes a été construite par l’architecte Alexandre Angier en 1893. Seule bâtisse de style Louis XIII de Dinard, elle a été commandée par le couturier parisien Émile Poussineau, frère d'Auguste Poussineau. Elle doit certainement son nom à l'éperon rocheux sur laquelle elle a été construite[1].
Victime d'un revers de fortune, Émile Poussineau la revend en 1912. Elle est rachetée par le président du syndicat des ingénieurs de France, qui la revend à son tour en 1938 au Nantais Alexandre Braud, fondateur d'une entreprise de machines agricoles. Son fils Paul en hérite par la suite[1].
Depuis 2007, la villa appartient à la ville à qui elle a été donnée par son dernier propriétaire, Paul Braud. Après une rénovation entre 2012 et 2014, la villa accueille plusieurs événements tels que des expositions et des ateliers de dessin[3],[1].
Il existait une villa jumelle aux Roches brunes située de l'autre extrémité de la plage de Port-Salut. Elle est baptisée par son propriétaire, l'industriel et homme politique Théophile Michau, Greystones. En héritant en 1938, l'architecte Michel Roux-Spitz la détruit pour y construire à la place une villa moderne, Greystones 2[1].
Description et architecture
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De style néo-Louis XIII, elle est caractéristique de l'architecture de la Belle Époque, qui n'a pas su créer un style propre et s'inspire généralement des esthétiques du passé[4].