José Stockman, un recruteur de footballeurs, est spécialisé dans la recherche de talents prometteurs principalement en Afrique. En quête de la future star en Côte d'Ivoire, il rencontre Yaya Koné et décide de l'emmener en Belgique pour en faire un champion.
Producteurs associés : David Claikens, Gaëtan David, Fabrice Enthoven, André Logie, Jean-Hubert Nankam, Véronique Scailteur, Alex Verbaere
Sociétés de production : MG productions, Formosa Productions Inc., CAB Productions, RTBF, RTS, SRG SSR, Belgacom, BNP Paribas Film Fund, Boucan films, en association avec la SOFICA Cofinova 9
Le réalisateur Benoît Mariage ainsi que les producteurs Boris Van Gils et Michaël Goldberg avaient très apprécié un documentaire télévisée sur les joueurs de football ivoiriens sélectionnés par un club flamand (le KSK Beveren, entre 2002 et 2006). Benoît Mariage explique : « Ils avaient été bradés en masse par leur agent français dans ce club pour lui éviter la faillite. À eux seuls, ils composaient l’équipe ! Parmi eux, on trouvait des joueurs comme Yaya Touré, qui allait faire quelques années plus tard les beaux jours du FC Barcelone… Le désarroi de ces joueurs nous avait interpellé, ainsi que la personnalité haute en couleur de leur manager »[3]. Benoît Mariage ajoute cependant que le football n'est pas le sujet majeur de son film : « C’était un prétexte pour parler des relations Nord/Sud. Sur les difficultés de se comprendre et de s’aimer entre Blancs et Noirs. Surtout quand ces deux mondes sont tellement opposés. Le sens de la morale n’est pas le même dans une société d’abondance que dans une société de pénurie[3] ». Il voulait également retrouver l'atmosphère de l'émission Strip-tease : « J’aime profondément (…) cette culture de l’ironie douce que l’on cultivait au magazine Strip-Tease où j’ai débuté. J’aime parler de choses graves avec légèreté. Je voudrais que ce film soit perçu comme une fable[3] ».
Pour rentrer dans le rôle du recruteur, Benoît Poelvoorde s’est inspiré de Raymond Goethals, et de Serge Trimpont. Journaliste sportif au quotidien Le Soir qui a dirigé l’école de foot du FC Bibo à Abidjan, a aussi été l’agent d’Aruna Dindane (ancien joueur du Racing Club de Lens)[4],[5]. Aruna Dindane est cité dans le film.
↑Chrystel Chabert, « Benoît Poelvoorde : "Les rayures du zèbre, un film à la fois drôle et très cruel" », Culturebox, (lire en ligne, consulté le )
↑(en) Christophe Berti et Philippe Vande Weyer, « «Les rayures du Zèbre», un film qui ne caricature pas le foot », Le Soir, (lire en ligne, consulté le )
↑Laurent Patrick et Belga, « Cérémonie des Magritte: carton plein pour les Dardenne, Rongione et Dequenne meilleurs acteur et actrice », La Libre Belgique, (lire en ligne, consulté le )