Cartigny fête les « Failles », au cours du premier dimanche de Carême[1],[2], tradition consistant à brûler des perches enrobées de paille, de sarments et de roseaux[3] le soir à l'apparition de la première étoile[4] au lieu-dit « les Roches ». À cette occasion, on y mange des merveilles, une sorte de beignet. Les Failles n'y ont connu d'interruption que durant la Première Guerre mondiale. Cette fête serait d'origine celtique et constituerait une survivance d'Imbolc alors fêtée le 1er février.
À Certoux, sur la commune de Perly-Certoux, le hameau célèbre le Feuillu, fête printanière[5],[6]. Elle célèbre aussi les Failles, à une date située autour du premier dimanche de carême, tradition consistant à brûler des perches enrobées de paille, de sarments et de roseaux le soir à l'apparition de la première étoile, au lieu-dit "le couvert de Certoux", auparavant près du cimetière.
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Bibliographie
Éric Eigenmann, Jeux profanes genevois: les Alouilles, les Failles, le Feuillu, in: Kotte, Andreas (Ed.): Dictionnaire du théâtre en Suisse, Chronos Verlag Zurich 2005, vol. 2, p. 931.
Jean Humbert, Nouveau glossaire genevois, Volume 2, p. 16
Jean-Aimé Gaudy-Le Fort, Glossaire génevois ou recueil étymologique des termes dont se compose le, p. 341-342
H. S. Aubert, Vieilles traditions les "failles" et les "alouilles" dans la campagne genevoise, Geneva 4, 1926, p. 161-166
Fenneke Reysoo, Pèlerinages au Maroc: fête, politique et échange dans l'islam populaire, p. 19
Bibliographie Raisonnee de L'Histoire de Geneve, p. 310
↑Éric Eigenmann, Jeux profanes genevois: les Alouilles, les Failles, le Feuillu, in: Kotte, Andreas (Ed.): Dictionnaire du théâtre en Suisse, Chronos Verlag Zurich 2005, vol. 2, p. 931.