Un instituteur est nommé dans le désert du Sud tunisien pour enseigner la grammaire dans un village où il n'y a pas d'école. Il découvre un univers singulier et irréel, où les enfants veulent faire pousser un jardin dans un désert dont les hommes recherchent les limites. Amoureux de la fille du cheikh qui l'héberge, il se laisse finalement envoûter par le monde de sable et le chant andalou de ses baliseurs. Dans ce conte, la magie et le réel s'imbriquent pour chanter la beauté du désert. Le cinéaste, par l'attention portée à la composition des plans et des séquences, traités comme des tableaux, et par la poétique de son écriture rend hommage à la splendeur de la culture arabe[2],[3].
↑Hédi Khélil, Abécédaire du cinéma tunisien, Tunis, Simpact, , 433 p. (ISBN978-9973-61-457-5), « Bab'Aziz. Le nouveau film de Nacer Khémir », p. 295-301.
↑Pierre Haffner, « Les cinémas de Libération à Tunis : une chronique des 10e Journées cinématographiques de Carthage du 12 au 21 octobre 1984 », Peuples noirs peuples africains, no 45, , p. 56-75 (lire en ligne).
Salma Mobarak, « Marcher dans le désert : étude du motif comparé de la marche dans Désert de Le Clézio et Les Baliseurs du désert de Nacer Khémir », Alif: Journal of Comparative Poetics, no 33, (lire en ligne).