Depuis la fin du XIXe siècle, le tube à rayons cathodiques a cessé d'être un pur objet de laboratoire pour devenir un dispositif que l'on cherche à améliorer pour des raisons pratiques. Le nom de Ferdinand Braun est attaché aux premiers développements des tubes cathodiques. Dans les années 1920, les recherches appliquées se précisent, en direction de l'oscilloscope et un peu plus tard, de la télévision et du spectromètre de masse…
Lentilles électrostatiques et lentilles magnétiques
En optique électronique proprement dite, c'est-à-dire celle qui traite des faisceaux d'électrons, les lentilles électrostatiques sont peu utilisées, car elles souffrent d'aberrations, notamment sphériques supérieures à celles des lentilles magnétiques[1]. Indépendamment de leurs aberrations, un autre inconvénient des lentilles électrostatiques pour des microscopes électroniques fonctionnant, par exemple à des tensions d'accélération des électrons de 200 kilovolts est que la manipulation des tensions appliquées sur les électrodes des lentilles électrostatiques, du même ordre de grandeur que les tensions d'accélération, pose toutes sortes de problèmes technologiques qui sont évités avec des lentilles magnétiques[2].
Notes et références
↑Voir, par exemple, l'ouvrage généraliste de P. Grivet, Electron optics T1, Pergamon Press, 1965, p.163