À Pétrograd[1] au début de la révolution russe, le général Svirsky a abattu Dimitrieff, l'amant de sa femme Natacha. Émigrée à Nice, Natacha Svirsky rencontre Henri de Cassel, portrait vivant du disparu. Pleine d'effroi, elle devient néanmoins sa maîtresse.
Marcel L'Herbier utilise pour son tournage une caméra gyroscopique, « Caméréclair spécial ». Marcel L'Herbier décrit ses qualités : « nous allons pouvoir vivre en pleine action ; suivre sans interruption l'effort du coureur, pénétrer plus profondément dans le drame psychologique. L'appareil peut être porté par un homme peu robuste, le moteur électrique qui le meut étant léger et le poids du gyroscope annulé par un système automatique. On peut l'adapter à l'essieu avant d'une auto, sur un porte-bagage[3]. »
↑Pierre Heuzé, « Une innovation technique. Un nouvel appareil de prise de vues utilisé par Marcel L'Herbier pour la réalisation du « Vertige » », Cinéa, J. Tedesco, , p. 13 (lire en ligne sur Gallica)