Ce texte marque une inflexion dans la réflexion chrétienne au sujet des problèmes liés à l'écologie. Désormais, Dieu donne mission à l'homme d'être le gestionnaire responsable de la Création et de la faire fructifier dans l'intérêt des générations à venir : « À l'aube du troisième millénaire, qu'avons-nous fait de notre planète ? Ne nous sommes-nous pas comportés comme des prédateurs au détriment des générations qui nous suivent ? »
Désormais, les chrétiens sont invités à repenser fondamentalement leurs habitudes de vie et sont appelés au civisme écologique dans leur choix en matière de transport, de destination des vacances et des achats de biens d'équipement, comme dans la qualité de leur nourriture. Frugalité et modération sont préconisées : « Le productivisme ne doit plus être l'idéal du travail (...) Les loisirs, l'art, la prière, la contemplation offrent leur espace à l'activité humaine ».