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Il lève les bras au ciel en signe d'émerveillement devant le miracle de la nativité. C'est le langage du corps bien connu des méditerranéens, pas besoin de parler pour exprimer ce que l'on ressent, le corps « prend » la parole. La joie du ravi est démonstrative et communicative, il prête à rire avec ses bras en l'air et sa tête d'étonné. Il est en extase (on décrit l'extase comme « l'âme qui rencontre Dieu »). Il ne peut offrir que sa présence mais son « ravissement » à la vue de la naissance de Jésus en fait un homme bon. Dans le village, il s'occupe de menus travaux (à l'intérieur du mas ou dans les champs), c'est un personnage des plus modestes qui vit dans la crèche. C'est un naïf. Il est habillé simplement, un bonnet sur la tête. Il n'apporte rien sauf sa joie, il ouvre son cœur, il nous montre le chemin du bonheur dans la simplicité.
Similaire
Il peut s'associer à la « ravida » (la femme ravie) et à l'étonné (valet représenté penché à la fenêtre du mas) dans le même état de ravissement que le ravi. Pour les puristes, seul le ravi est indispensable dans toute crèche provençale.