La série publiée sous ce titre durant la Commune de Paris a pour rédacteurs Eugène Vermersch, Maxime Vuillaume et Alphonse Humbert. Ces noms apparaissent seulement sur les trois derniers numéros, les autres sont signés le Père Duchêne, marchand de fourneaux. Chaque fascicules contient 8 pages, et est illustré sur le titre d'une vignette légendée 'La République ou la mort'. Il fut l'un des six journaux supprimés par le général Vinoy, avant la Commune proprement dite, il en était alors à son cinquième numéro. Après une brève interruption, le numéro 6 et les suivants sortirent pendant la Commune. La série compte 68 numéros parus du au .
Le Père Duchêne fut la propriété de cinq associés, trois rédacteurs et deux vendeurs[1]. De tendance blanquiste, extrêmement radicale et intransigeante, elle utilise le langage outrancier de ses devancières. La revue a été tirée jusqu’à 70 000 exemplaires[2].
Élie Reclus considère le Père Duchêne comme « le plus ignoble, parce qu’il veut l’être »[3].
Un numéro 69 – ce numéro est un faux – recherché par les bibliophiles, a été publié en 1882 à Rotterdam à 100 exemplaires[2].