Laure Lévêque est une universitaire spécialisée dans les rapports entre littérature, politique et histoire au XIXe siècle, particulièrement à l'époque du romantisme, et dans l'étude des mémoires et des imaginaires.
Titulaire d'une thèse de doctorat (1999) et d'une habilitation à diriger des recherches (2006), elle enseigne à l'université de Toulon (Var).
Elle est professeur de littérature française à l'université de Toulon (Var)[2] et dirige plusieurs thèses[6].
Laure Lévêque est l'auteur de cinq ouvrages principaux : Le roman de l'histoire, 1780-1850 (2001), Penser la nation. Mémoire et imaginaire en révolutions (2011), Rome et l'Histoire, quand le mythe fait écran (avec Monique Clavel-Lévêque, 2017), Jules Verne, un lanceur d'alerte dans le meilleur des mondes (2019) et Le Rouge ou le Noir ? Quand la fiction futurologique française prophétisait des lendemains qui (dé)chantent (1800-1975) (2023). Elle s'est orientée, ensuite, vers l'étude des conflits et des dynamiques de l'espace euro-méditerranéen, en animant des travaux collectifs.
Elle est membre du comité de rédaction de la revue La Revue Stendhal et de celui de la revue La Pensée[2].
Publications
Auteur
Livres
Corinne ou l’Italie de madame de Staël, poétique et politique, Éditions du temps, 1999.
Le roman de l’Histoire, 1780-1850, L’Harmattan, 2001.
Penser la nation. Mémoire et imaginaire en révolutions, L’Harmattan, 2011.
Rome, son histoire, ses histoires. Quand le mythe fait écran, (avec Monique Clavel-Lévêque), Paris, L’Harmattan, 2016.
Direction d'ouvrages
Littérature
Liens de mémoire, genres, repères, imaginaires, actes du colloque de Besançon (2003), L'Harmattan, 2006.
Les voies de la création. Musique et littérature à l'épreuve de l'histoire, L'Harmattan, 2013.
Espace méditerranéen
L’espace euro-méditerranéen entre conflits et métissages : rencontres, échanges, représentations, L'Harmattan, 2015.
Les échanges dans l’espace euro-méditerranéen : formes et dynamiques, L'Harmattan, 2016.
2000 ans de guerres en paix, contributions issues d'un cycle de conférences organisées par le Parc culturel du Biterrois, entre 2014 et 2016, dans le cadre du festival annuel "Patrimoine en Domitienne", L'Harmattan, 2017.
↑Laure Lévêque écrit : «Dès avant 1796, quand l'art se met au service de l'intérêt public, Hubert Robert médite sur l'ambivalence du destin face au temps de l'histoire en présentant son Projet d'aménagement de la Grande Galerie du Louvre et, d'un même mouvement, la Vue imaginaire de la même Grande Galerie en ruines où seul demeure debout l'Apollon du Belvédère, la main levée vers des cieux emplis de nuages sur lesquels ouvre la voûte effondrée de la galerie. Autre manière de dire que le temps dévoile la vérité», Le roman de l’Histoire, 1780-1850, L’Harmattan, 2001, p. 10.