La Valse à mille temps est une chanson de l'auteur-compositeur-interprète Jacques Brel. Premier titre de l'album auquel elle donne son nom, elle sort en 1959. Caractérisée par le « crescendo brélien » (progression dramatique dans l'écriture et l'interprétation), La Valse à mille temps s'inscrit parmi les classiques de Jacques Brel.
Histoire
En introduction de La Valse à mille temps, on entend les premières notes de la mélodie de Juventino Rosas, Sobre las olas[réf. nécessaire].
S'appuyant sur les trois temps traditionnels d'une valse, la chanson débute lentement sur ce tempo, puis, tout en s'accélérant progressivement, entraînée par le « tourbillon » de l'accordéon et les intonations de Jacques Brel[1], évoque une « valse à quatre temps », puis vingt, puis cent et enfin « à mille temps » :
« Une valse à trois temps
Qui s'offre encore le temps, [...], De s'offrir des détours du côté de l'amour, [...],
Une valse à quatre temps, C'est beaucoup moins dansant, [...], Mais tout aussi charmant, Qu'une valse à trois temps
Une valse à vingt ans, Une valse à cent temps, [...], Une valse ça s'entend, À chaque carrefour, Dans Paris que l'amour, Rafraîchit au printemps
Une valse à mille temps, [...], Une valse a mis l'temps, De patienter vingt ans, Pour que tu aies vingt ans Et pour que j'aie vingt ans, Une valse à mille temps, [...], Offre seule aux amants, Trois cent trente-trois fois l'temps, De bâtir un roman... »
(paroles Jacques Brel)
Discographie
Discographie live :
Reprises et adaptations
La chanson a été reprise par divers chanteurs et a fait l'objet de plusieurs adaptations surtout en flamand (voir Liste d'interprètes de Jacques Brel).
Le crescendo a été repris par le chanteur italien Giorgio Gaber dans sa chanson de 1969 Com'è bella la città.
Parodie
Jean Poiret a fait une parodie de La Valse à mille temps, devenue La Vache à mille francs[4]. Pastiche repris, sous forme de clin d'œil, par Brel lui-même à l'Olympia en 1961, où, au détour d'un couplet, il modifie les paroles qui deviennent :
« Au deuxième temps de la vache, On est deux elle est dans mes bras, Au deuxième temps de la vache y'a du monde entre la vache et moi »
(paroles Jacques Brel)
Puis, sous les applaudissements du public, l'interprète revient au texte original. On peut entendre cette variante sur l'album Olympia 1961.
Notes et références
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