La Tour du désespoir

La Tour du désespoir

Titre original Sepolta viva
Réalisation Aldo Lado
Scénario Aldo Lado
Claudio Masenza
Antonio Troisio
Acteurs principaux
Sociétés de production C.A.P.A.C.
Euro International Films
Pays de production Drapeau de l'Italie Italie
Drapeau de la France France
Genre Aventures
Durée 107 minutes
Sortie 1973

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

La Tour du désespoir (Sepolta viva) est un film italien d'Aldo Lado sorti en 1973.

Il est librement inspiré du roman Patira de Raoul de Navery publié en 1875. Bien que l'intrigue du roman et du film se déroule dans la forêt de Coëtquen en Bretagne (à la frontière entre les départements des Côtes-d'Armor et d'Ille-et-Vilaine), le film a été tourné dans le Val d'Aoste en Italie, dans les châteaux de Fénis et d'Issogne.

Synopsis détaillé

En 1780 en Bretagne, le jeune comte Philippe, seigneur du château de Coëtquen, vient d'épouser la belle Christine, fille d'un pauvre pêcheur de l'Ouest. Malgré ses origines modestes, Christine est bien accueillie par les amis de Philippe, et la jeune duchesse Dominique de Matignon lui témoigne de prime abord un accueil chaleureux. Les jeunes frères de Philippe, Ferdinand et Gaël, sont heureux de leur mariage, mais craignent pour l'héritage de leur père. Ferdinand, jaloux du pouvoir et de l'autorité de Philippe, voit toute revendication future compromise quand il apprend la grossesse de Christine. Leur enfant sera le seul héritier de la famille des Coëtquen.

Gaël souhaite épouser Dominique de Matignon, qui a développé avec le temps une profonde inimitié pour Christine. Ferdinand profite de cet état de fait de Gaël pour mettre à exécution un plan qui le débarrassera de sa jeune belle-sœur et de l'enfant qu'elle porte en elle. Alors, s'alliant à Morel, l'intendant du château, les deux frères, profitant de l'absence de Philippe, emprisonnent Christine dans le donjon d'une tour du château, prétendant qu'elle est morte. Lorsque Philippe revient au château et apprend la mort de sa femme, il est accablé de chagrin et se désintéresse des affaires du château. Ferdinand en devient progressivement le maître incontesté.

Pendant ce temps, la pauvre Christine vit une existence misérable dans le donjon de la tour, en attendant la fin de sa grossesse. Un jour, elle manque de se noyer dans sa cellule aux mains de Ferdinand, qui est déterminé à la tuer à l'insu de son frère Gaël. Elle est sauvée par hasard par l'intendant, qui est tenté de tout dire à Philippe. Ferdinand le menace pour qu'il ne révèle rien de cette tentative de meurtre. L'intendant, saisissant l'occasion, fait chanter son maître : il se taira, en échange du mariage de Ferdinand avec sa fille Odette. Ferdinand se tait, mais il ne fait aucun doute qu'il a déjà condamné à mort son intendant.

Un jour, Philippe quitte le château et se réfugie dans un couvent. Il envoie une lettre à ses frères leur annonçant qu'il s'est suicidé, leur laissant tous ses biens. Le suicide de son frère ébranle l'équilibre mental déjà précaire de Gaël. Alors que Ferdinand célèbre le pouvoir qu'il a enfin entre les mains, Gaël, désespéré, se suicide par pendaison.

Un jeune homme a découvert la prison de Christine et l'aide à s'échapper. De peur d'être découverte par Ferdinand, elle confie son fils au couvent du village (le même dans lequel Philippe a trouvé refuge). Elle se rend ensuite au village de son père. Grâce à une marque d'identification que Christine a laissée sur l'enfant, Philippe découvre qu'il s'agit de son fils. Il quitte donc le couvent et entre dans le château où Ferdinand, enfermé en lui-même, est terrorisé par les fantômes de ses victimes qui apparaissent dans ses rêves. Philippe affronte son frère, mais ce dernier tente de s'enfuir et meurt en tombant d'un créneau du château. Grâce au garçon qui a aidé Christine à s'échapper, Philippe parvient à la rejoindre.

Fiche technique

Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données d'Unifrance.

Distribution

Accueil

Le film a obtenu un grand succès commercial[4].

D'après Francesco Minnini, « Le retour du mélodrame d'aventure populaire avec son lot de larmes, de duels et de frissons sentimentaux. Mais chaque époque a ses besoins, et dans les années 70, il y avait déjà tellement de problèmes que personne ne ressentait le besoin de compliquer davantage la vie »[2].

Suite

Il a eu une suite, Il figlio della sepolta viva (it), réalisée par Luciano Ercoli, dont l'action se déroule environ vingt ans après La Tour du désespoir.

Notes et références

  1. « La Tour du désespoir », sur encyclocine.com (consulté le )
  2. a et b (it) « Sepolta viva », sur cinematografo.it (consulté le )
  3. « Sepolta viva », sur archiviodelcinemaitaliano.it (consulté le )
  4. (it) Marco Giusti, Dizionario dei film italiani stracult, Sperling & Kupfer,

Liens externes

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